Le parcours et l'engagement d’un scientifique et intellectuel au service du co–développement durable. Lire la suite
Mathématicien, chercheur en physique des particules élémentaires, puis professeur ordinaire au département interdisciplinaire Sciences, philosophies sociétés de la Faculté des sciences à l'Université de Namur qu’il dirige durant douze ans, Georges Thill, né en 1935, a contribué à promouvoir le co–développement durable.
La science est pour cet intellectuel chrétien une activité innovante et créatrice : on y transgresse les standards admis, on progresse par écart. Soutenue à l’Institut catholique de Paris, sa thèse doctorale La Fête scientifique le révèle comme un précurseur de la socio-épistémologie des sciences.
La reconnaissance de la techno–science comme une activité humaine, individuelle et sociale l’ont rendu attentif aux limites de l’expertise. C’est dans la critique des sciences et leurs rapports avec la société que Georges mènera ses activités d’enseignant, de chercheur et de militant.
Il fonde et assure la coordination scientifiquedu réseau PRELUDE (Programme de recherche et de liaison universitaires pour le développement). Cette ONG présente sur les cinq continents contribue à combiner les savoirs locaux ou traditionnels avec les sciences et les technologies avancées et préconise le métissage des cultures.
Lettre du CEERE (Centre européen d'enseignement et de recherche) – Janvier 2016
Comment réformer le système de santé qui, en nos pays, pose un très gros problème de financement, d'accès équitable, de responsabilité tant des patients que des professionnels de santé ? C'est depuis le lieu de son engagement professionnel que parle Christian Léonard, directeur général adjoint du KCE, le Centre fédéral d'expertise des soins de santé de Belgique, et maître de conférences à l'université de Namur, docteur en sciences médicales, titulaire d’un DEA de Santé publique, d’une maîtrise en science économique.