Le droit naturel pour le meilleur et pour le pire
Presses universitaires de Namur | Travaux de la Faculté de Droit n° 30
Depuis que les hommes édictent des lois, ils cherchent à en assurer la légitimité. A cet égard, leurs efforts se fondent essentiellement soit sur la divinité, soit sur la raison, sans préjudice des essais de synthèse entre ces deux ancrages. Les justifications puisées dans le sacré, autant que celles qui prétendent se déduire de la rationalité, changent toutefois de sens au cours de l'histoire. Les dieux d'Antigone ne ressemblent ni au Dieu des chrétiens, ni à Allah. La raison conquérante de l'homme de la Renaissance n’est plus la raison contemplative et téléologique d’Aristote. La « nature » se prétend depuis toujours issue de cette rationalité changeante, et on lui a fait dire, dans l’histoire de la pensée, toutes sortes de choses et leur contraire. Elle a prétendument justifié la recherche de la paix et de l’harmonie sociale, mais aussi la guerre et les génocides ; le respect de la loi et la révolte ; la monogamie et la polygamie…. Et si la référence à la « nature » n’était que la manière de faire apparaître les présupposés du système juridique qui prétend s’y référer ? Ce livre propose au lecteur, à l’étudiant, au juriste confirmé et à l’« honnête homme », des questions (au sens fort) de philosophie du droit. Son originalité est de les faire émerger d’un cheminement historique soigneusement retracé. Ce parcours dans l’histoire se centre sur la pensée occidentale du droit en n’excluant pas ses dérives monstrueuses comme le nazisme. Il fait aussi une place significative à la pensée islamique et au droit naturel africain. Cette façon de procéder induit quasi spontanément une mise en contraste. Elle souligne, dans un même élan, la relativité et la constance de certaines questions posées comme des réponses qui y sont apportées. Jacques FierensL'étranger, la veuve et l'orphelin
A propos de l'exclusion sociale et de diverses manières de ne pas y remédier
Cet ouvrage comprend trois leçons dispensées en 2013 dans le cadre des cycles de conférence organisés par le Collège Belgique. Il aborde le phénomène de l'exclusion sociale en questionnant la pertinence et la sincérité des réponses proposées aujourd'hui à ce problème aussi ancien que la formation sociétés humaines.
Collaborations intellectuelles ou scientifiques :
Justice et gacaca
L'expérience rwandaise et le génocide
Presque dix ans après le génocide qui a culminé dans les massacres de 1994, le Rwanda a quelque chose à dire au monde. Suite à une expérience terrible et unique dans l'histoire de l'humanité, qui a vu une partie de la population vouloir en...
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